dimanche 31 janvier 2010

Les poêles anti-adhésives cancérigènes?



Poêles anti-adhésives, mousses anti-incendies, emballages de pizza ou vêtements imperméabilisés: tous contiennent du PFOA, un perturbateur endocrinien qui s'ajoute à d'autres composés perfluorés dans l'environnement et provoquerait notamment une baisse de la qualité du sperme.

En décembre 2005, la multinationale Dupont a été accusée par l’Agence de protection de l’environnement des États Unis (EPA) d’avoir caché les dangers de l’acide perfluoro-octanoïque (PFOA),utilisé dans la fabrication du Téflon

L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a consacré un avis en mars 2009. Elle y souligne que «sur la base de l'ensemble des données disponibles» l'exposition du consommateur «liée à des conditions réalistes d'utilisation» des poêles anti-adhésives est «600 fois inférieure à la dose journalière tolérable» et que l'exposition par l'eau ou la consommation de poisson est «négligeable».

L’acide perfluoro-octanoïque

Le PFOA, hydrofuge et oléofuge, est utilisé pour la fabrication des poêles anti-adhésives ou de certains emballages, dans l'imperméabilisation des textiles, les moquettes ou les mousses anti-incendies.Cet acide a été reconnu par l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) comme étant un cancérigène probable chez le rat.

Utilisons nos poêles antiadhésives adéquatement

Selon Santé Canada, le revêtement antiadhésif qui recouvre certaines de nos poêles ne présente aucun risque d’exposition, tant et aussi longtemps qu’il n’est pas chauffé à plus de 350 °C.

En effet, s’il est exposé à une telle température, l’enduit antiadhésif peut se détériorer et laisser s’échapper des vapeurs irritantes ou mêmes toxiques.

Pour éviter ces émanations, voici quelques petits conseils :

- Éviter d’utiliser les ustensiles antiadhésifs sous le gril. De plus, pour cuisiner des aliments au four ou sur la cuisinière, éviter les températures de plus de 350 °C. À titre indicatif, les huiles végétales se mettent à fumer entre 227 °C et 232 °C.

- Ne jamais laisser les ustensiles antiadhésifs sans surveillance dans le four ou sur l’élément chauffant de la cuisinière, surtout s’ils sont vides. En effet, ceux-ci se réchauffent plus rapidement lorsqu’ils ne contiennent pas d’aliments. Selon des tests effectués par le Environment Working Group, la température d’une poêle antiadhésive vide laissée sur le rond d’une cuisinière électrique atteint 380 °C en 3 min 20 s.

- Remplacer les ustensiles s’ils sont abîmés ou s’ils ont perdu leurs propriétés antiadhésives. Les émanations toxiques s’amplifient lorsque le revêtement de la poêle s’est détérioré.

En sommes, l'exposition du consommateur aux poêles anti-adhésives ne porte pas de riques cancérigènes. Seul l'utilisation est pris en compte dans l'affectation de la santé.

Toujours douteux face aux risques liés à votre santé et aux impacts environnementaux? Revenez-donc à la bonne vieille poêle en fonte. Elle est sans revêtement, sans aluminium ou émail et sans produits toxiques anti-adhésifs. C’est ce qui se fait de plus vert !

Source: Extenso, Cyberpresse

jeudi 28 janvier 2010

Plus besoin du bottin téléphonique? Désabonnez-vous pour l’an prochain!



Tannés de recevoir l’annuaire téléphonique qui termine malheureusement pour plusieurs foyers dans le bac de recyclage? Tant mieux, parce la compagnie offre maintenant la possibilité de se désabonner facilement depuis juin 2009 sur le site du Groupe Pages Jaunes. En offrant une version électronique du bottin sur Internet, l’entreprise souhaite répondre à la partie de la population qui préfère le numérique à l’imprimé.

Un seul conseil: faites vite, car il faut se désinscrire environ un mois avant la livraison.

Ceci dit, vous recevez sans doute votre copie cette année, mais vous serez effacé de la liste pour l’an prochain.

Notons que le bottin est imprimé sur du papier recyclé, mais que le Groupe Pages Jaunes souhaite s’adapter à ses clients en appliquant cette nouvelle politique de développement durable.



Pour se désabonner : http://www.ypg.com/distribution/formulaire.php

Pour consulter le bottin en ligne : http://www.documentspagesjaunes.ca/doc/yellowpages/01721MontrealEst/2009082001/

Source : petitgestevert

mardi 26 janvier 2010

35 trucs écolos pour la maison



On sauve la planète, un geste à la fois! Voici comment.

On conserve notre énergie

«Je fais sécher le lavage dans la chambre des enfants. On évite ainsi d'utiliser la sécheuse de même que l'humidificateur.» Marie-Hélène Sénéchal

«En hiver, on ouvre les rideaux pour que le soleil réchauffe la maison. En été, on les laisse fermés pour conserver l'air frais. Tout simple.» Alain Thivierge

«Je planifie mes déplacements pour économiser de l'essence et diminuer la pollution. Par exemple, j'arrête à l'épicerie en revenant du travail.» Julie G.


Eau secours!

«Mon chum et moi prenons notre douche en même temps. Ainsi, on économise l'eau!» Véronique

«J'utilise l'eau de cuisson des légumes pour arroser mes plantes.» Jessica Roy

«Il est inutile de laisser couler le robinet quand on se brosse les dents.» Patricia Lefebvre

«Comme tout le monde, je me lave souvent les mains en cuisinant. Je place ma vaisselle à rincer au fond de l'évier. L'eau a donc une double fonction.» Sylvie Desjardins

«J'ai placé trois petites bouteilles d'eau dans le réservoir de la toilette. On sauve plus d'un litre chaque fois que la chasse est tirée.» Anick Routhier

«Avec l'eau de mon bain, je remplis un saut que je vide dans la cuvette. On évite une fois de tirer la chasse d'eau. Un litre par jour, c'est 365 litres à la fin de l'année.» Lynn Dion

Des familles conscientisées

«C'est facile de trop consommer lorsqu'on a un bébé. C'est pourquoi je réutilise tout. Je conserve les petits pots pour y mettre d'autres repas et les boîtes de couches sont des boîtes de rangement. Faut être imaginatif!» Alexïs Lapalme

«Je fabrique les couches avec des couvertures de bébé et des serviettes de ratine de seconde main. J'achète les élastiques et les velcros. Ça me coûte 2$ la couche et elles sont réutilisables.» Geniève Piscollo

«À la maison, nous avons trois bacs pour trier les déchets. Les enfants savent comment faire le tri. Et ils participent! De plus, nous achetons certains aliments en grands formats – comme le yogourt – pour réduire notre quantité de déchets.»
Maryse Lessard

«Mon bébé porte des couches de coton. Et pour les sorties, rien de mieux que les couches de papier biodégradables (Oko Moltex).» Marie-Eve Jutras

On peut commander les couches jetables Oko Moltex sur le site Mama Zone.

On lave... proprement

«Je fais ma lessive avec un savon biodégradable: je renforce son action avec un peu de bicarbonade de soude.» Valérie Dionne
Publicite

«Pour la lessive, on mélange une tasse d'eau, une tasse de vinaigre, une cuillère de savon à vaisselle et quelques gouttes d'huile essentielle au citron. On garde le mélange en lieu sûr. En cas de dégât, on y plonge notre linge à nettoyer!» Hélène Harvey

*Alexa, une lectrice, a conseillé l'huile d'eucalyptus ou de lavande, à la place de l'huile au citron. Fragrance au choix!

«On verse quelques gouttes d'essence de vanille blanche dans de l'eau. On vaporise pour masquer les odeurs! Adieu les aérosols!» Audrey McLean

«Le vinaigre est excellent pour faire briller mes verres: ils sont étincelants.» Marilène

«Je fabrique tous mes produits de ménage. Mes recettes viennent du site Web Le Grand ménage , de Raffa.» Isabelle Lalbin

«Avec de l'eau d'hydrogène – qu'on achète dans les magasins de produits naturels – et la moitié d'une dose de chasse-tache (Oxyclean), mon lavage est plus blanc que blanc!» Mélanie Leblanc

«Les aimants de lavage coûtent 40 $, sont garantis à vie et permettent de laver sans détergent.» Nadine Rousseau

On peut commander les aimants de lavage sur le site La Mère Hélène .

«Je prends de la "petite vache" (bicarbonate de soude) pour déboucher les tuyaux. J'en mets quelques cuillères dans l'embouchure. Après, j'y verse de l'eau bouillante et du vinaigre, ce qui provoque de l'effervescence. Quinze minutes plus tard, la voie est libre!» Geneviève Filteau

Composter... à portée de main

«Quand je cuisine, j'ai un petit contenant à proximité pour y déposer les résidus de nourriture compostables. Reste plus qu'à les vider dans mon bac. Le tri est facile.» Julie Chiasson

«J'ai acheté un panier vapeur en inox* pour y déposer les résidus à composter. Le pot se ferme bien, il n'y a pas d'odeurs et ça a un look stylé. Je le laisse sur le comptoir.» Terry Shields

*Disponible dans les magasins d'articles de cuisine

On réutilise tout!

«J'emballe les cadeaux avec des morceaux de tissu ou avec des vieux foulards achetés dans les friperies. Fini le papier gaspillé!» Marilène Cadieux

«Je ramasse les Publi-sacs pour les apporter à la garderie. Leur format est idéal pour les vêtements sales des enfants.» Diane

«Je cultive mes plants de tomates. Pour stimuler et protéger les jeunes pousses qui ont besoin d'humidité, j'utilise des contenants de yogourt ou de vieux verres de styromousse.» Christine Bouchard

«Que faire du contenu de notre filtre à café? Le café moulu est un excellent engrais pour les plantes!» Aline Cuenot

«Je transforme les enveloppes postales en blocs-notes pour leur donner une deuxième vie avant le recyclage.» Caroline Lesage

«Je récupère mes sacs de lait. Une fois lavés, je m'en sers pour congeler des fruits ou pour réfrigérer les restes de table.» Sylvie Collin
Des économies originales!
«Je découpe mon rouleau d'essuie-tout en fonction de la quantité dont j'ai besoin.» Michelle Riverin

«J'ai remplacé les bâtonnets de plastique bruns qui servent à brasser le café par... des pâtes alimentaires! Si un bâtonnet de café prend des siècles à se dégrader, la pâte, d'origine végétale, se dégrade en quelques semaines.» Maude Bossé

«J'adore le déodorant en pierre de cristal. Disponible dans les pharmacies, il est naturel et dure très longtemps.» Catherine Meilleur

On s'en inspire!

«J'ai remplacé mes produits par des produits bios de façon progressive. Le budget n'en souffre pas d'un coup.» Julie Chiasson

«Je glisse mes sacs réutilisables dans mon sac à main. Résultat: j'en ai toujours un quand je fais des courses improvisées.» Marie-Claude Bouchard

«Achetons local! Au marché, on choisit surtout des produits cultivés ou préparés au Québec. Facile!» Mélissa Rioux

Des déchets dangereux?

Notre Éco Quartier est loin? On adopte la Boîte jaune, un service de collecte des déchets dangereux – piles, ordinateurs, cartouches d'encre, etc. – qui dessert la région métropolitaine de Montréal (Laval et Longueuil) depuis août 2007.

Pour notre petite famille, on s'abonne au forfait «collecte de base»: trois déplacements pour 20 $ par an. L'entreprise éco-responsable, où les employés travaillent bénévolement, achemine nos vilains déchets au bon endroit, notamment chez Peintures Recyclées du Québec, une PME de récupération située à Victoriaville.

Afin de publier un grand nombre de trucs écolos, nous avons résumé certains propos et reformulé quelques courriels. Le tout visait à uniformiser le dossier, de manière à diffuser l'information clairement. Merci à toutes les personnes qui ont bien voulu partager leurs judicieux trucs (ou nouvelles habitudes de consommation)!

Source : Coup de pouce

lundi 25 janvier 2010

Respecter sa peau et l'environnement



Êtes-vous parmis ceux et celles qui vivent avec des problèmes de peau, tels que l'eczéma, les rougeurs, les démangeaisons, la sécheresse, l'acné? On les connait tous, ce sont des réacions qui n'en finissent jamais et qui nous rendent tous inconfortables, parfois même gênantes lorsque des cicatrices restent apparentes. Vous dépensez des fortunes en crèmes, en produits hydratants, mais le problème ne fait qu'être cammouflé et revient toujours.

Une des principales sources qui provoque ces réactions est le savon que vous utilisez pour vous laver. Ces produits contiennent des composants beaucoup trop agressifs qui provoquent des allergies ou des sècheresse de la peau. Alors pourquoi aller chercher plus loin pour régler le problème? Vous pouvez enduire votre peau de produits nourrissants, régénérant, tonifiants, hydratants ou toutes sortes de produits de l'industrie, mais si votre peau est sensible et allergique à tout ça, elle va réagir d'une façon ou d'une autre.

Une solution naturelle

L'utilisation d'un savon, oui, mais pas n'importe lequel.Le savon fait maison est une solution naturelle et agréable de prendre soin de soi et de sa santé, une solution écologique qui vous permettra d'utiliser des produits de qualité sans vous ruiner et surtout, nourir votre peau de façon saine. Un savon véritable nettoie la peau tout en respectant son équilibre naturel, il ne l'agresse pas, ce qui permettrait de résoudre les divers problèmes de peau. C'est pourquoi de plus en plus de gens choisissent de fabriquer leurs propres savons.

Créer ses propres savons, c'est décider de toutes leurs composantes. Vous pouvez ainsi éviter les produits chimiques et les gras animaux et sélectionner les huiles essentielles qui les parfumeront, selon vos goûts personnels. En contrôlant les ingrédients qui entrent dans la composition de vos savons, vous pouvez privilégier des ingrédients écologiques, équitables et encourager les fournisseurs locaux. Votre savon sera biodégradable et non polluant. Une agréable façon de respecter votre peau et la planète! Ça vous dit d'essayer? C'est simple et vous ne regretterez pas les résultat, c'est guarantie!

Un remède simple et efficace

On obtient du savon à partir d'un procédé qui s'appelle la saponification. Sa réaction chimique met en contact 3 éléments: Corps gras+ Soude + Eau = Savon + Glycérine

Fabriquer le savon à partir de ces éléments de bases s’avère plus complexes si l'on est pas bien informé sur l'utilisation des produits, toutefois, il peut très bien se faire chez soi lorsque la technique est bien maîtrisée et contrôlée. La façon la plus simple et rapide est d’utiliser du savon pur, en y intégrant des ingrédients choisis selon son type de peau. Voici une recette qui permet au débutant de fabriquer son savon naturel aux huiles essentielles:

Ingrédients
- 1 bol de savon végétal pur coupé en morceaux (savon de Marseille, savon d’Alep, savon à la glycerine, etc)
- 1 tasse d’eau minérale naturelle (ou de l’eau florale ou de la tisane de plantes)
- 2 c. à soupe d’huile végétale de votre choix
- Gouttes d’huiles essentielles au choix
- Gouttes de colorant au choix
- Exfoliants et textures de votre choix
Optionnel: 1 cuillérée à soupe de lait de vache, ou lait de coco en poudre:

Préparation
- Faites fondre le savon en morceaux au bain marie
- Rajouter l’eau minérale chauffée
- Remuér énergétiquement avec un fouet
- Laisser un peu refroidir et, quand c‘est juste tiède, rajouter l'huile végétale
- Ajoutez les huiles essentielles en dernier
- Versez le tout dans un moule
- Laissez le reposer et durcir pendant au minimum une demi-journée avant de procéder au démoulage.
- Si votre savon présente des irrégularités, poncez le avec un papier granuleux très fin.

Corps gras(Huile végétale): Huile de Coprah, de Palme, d'Olive, de Colza, de Tournesol, de Noyau d'abricot, d'Amande douce, d'Avocat, de Chanvre, de Ricin, de Bourrache, Beurre de cacao, de Karité, Cire d'abeille, etc.

Colorants naturels: Fleurs de Souci, Carthame, Argiles, Jus de carotte, Jus de concombre, Cacao, Pastel, Paprika, Eglantine, Curcumin, Café, Garance, Orcanette, etc.

Exfoliants et textures : Flocons d'avoine moulus, Café moulu, Amandes et autres noix en poudre, Graines de lin moulu, Graines de pavot, Fleurs de lavande et Camomille, Semoule de maïs, Pétales de fleurs, Herbes séchées moulues, etc.

Huiles essentielles naturelles
: Aneth, Coriandre, Citronnelle, Lavande, Géranium, Gingembrem etc.

La fabrication de savons laisse beaucoup de place à la créativité et au plaisir. Vous pouvez jouer avec les formes, les couleurs et les textures. Le coût d'un savon fait à la main varie selon la méthode de fabrication choisie. Toutefois, il est certain d'apporter un bon rapport qualité-prix et une excellente idée-cadeau pour de nombreuses occasions!

Source: Santé, beauté, bien être au naturel – Cryslor

dimanche 24 janvier 2010

Bouillir l'eau sans trop consommer d'énergie



Devant la montée incessante du prix du gaz, on se pose souvent les questions suivantes: y a-t-il un moyen d’estimer la consommation de nos cuisinières? Cela dépend de plusieurs paramètres bien sur, mais nous avons parfois du mal à imaginer, par exemple, combien d'énergie il en coûte pour faire bouillir une casserole d'eau?

Du coup, il serait intéressant de voir l’option la plus écologique pour faire bouillir l’eau.

Dans une casserole

Faire bouillir de l’eau dans une casserole est une option fréquente. Mais est-elle si efficace? D’abord, il faut un couvercle. Des études prouvent que, lorsque nous faisons bouillir un litre d'eau, nous dépensons quatre fois moins d'énergie si le récipient est couvert. Lorsque la vapeur d’eau se retrouve dans un milieu clos, les molécules vont davantages collisionner ensembles car ils absorbent l’énergie qui leur est fournie. Si la casserole est ouverte, l'énergie se dissipera par le haut et diminuera la pression de la vapeur d’eau.

Cependant, malgré une casserole bien couverte, la majeur perte de consommation d’énergie du rond poêle est liées au fait que la totalité de la chaleur produite n'est pas transmise à la casserole. On chauffe aussi beaucoup d'air autour de la casserole qui ne servira pas pour chauffer l’eau. Le couvercle sert à limité les pertes de chaleur dans la casserole mais pas autour.

Au four micro-onde

Nous le faisons fréquemment pour économiser du temps, faire bouillir l’eau dans le four micro-onde. Si vous le faites déjà, NE LE FAITES PLUS. Les médecins vous le déconseilleront assurément, l'eau (seule) ne devrait JAMAIS être réchauffée au four micro-onde.

Lorsque l’eau est chauffée dans un four micro-onde, elle se réchauffe plus rapidement que les bulles de vapeurs peuvent se produire; c’est un phénomène connu sous le nom de sur-échauffement. Considérant que les bulles ne peuvent se former et dégager la chaleur accumulée, le liquide ne bout pas, et le liquide se réchauffe et dépasse son point d'ébullition. Lorsque l'eau est déplacée soudainement, il se produit un choc suffisant pour causer la création rapide de bulles qui expulsent l'eau chaude. La formation rapide de bulles est également la raison pour laquelle liquides carbonisés (coke, champagne) se déversent lorsque brassés avant de les ouvrir.

Dans les cas ou l 'eau est chauffée au four micro-ondes et plus particulièrement dans un contenant neuf (dans une tasse), elle pourrait vous éclater soudainement dans le visage ou sur les mains, dû à une accumulation d'énergie. Des brûlures de deuxième degré pourrait rester marqué et de plus, vous pourriez possiblement perde partiellement la vue si l’eau atteint vos yeux.

Dans une bouilloire électrique

S’acheter une bouilloire électrique ne coûte pas très cher. D’ailleurs, elle s’avère beaucoup plus efficace que la cuisinière ou que le four à micro-ondes et consomme généralement deux fois moins d’énergie parce que l’espace à réchauffer est moins grand. Le récipient de la bouilloire isole bien donc il y a moins de perte d’énergie. Par exemple, une bouilloire faisant 2000 watts prend deux fois moins de temps pour bouillir l’eau que dans une casserole sur un rond de poêle de 1650 Watts. Une fois que l’eau est chaude, vous la mettez dans la casserole! De plus, elle se conserve très bien dans un thermos, pour vous faire un café plus tard dans la journée!

Il n’est également pas nécessaire de faire fonctionner le chauffe-eau pour rien en coulant de l’eau chaude pour la faire bouillir, utilisez de l’eau froide car, que l’eau à faire bouillir soit chaude ou froide, la quantité d’énergie requise pour la porter à ébullition est à peu près la même.

Une bouilloire de 1 500 watts consomme en moyenne de 1 à 15 kWh d’électricité par mois. Donc, son coût d’utilisation mensuel se situe entre 0,08 $ et 1,22 $.

Source: CHEZ ANDRÉ

samedi 23 janvier 2010

La voiture, on la lave comment?



Tout le monde s'entend pour dire que le fait de laver sa voiture dans votre cour n'est pas tellement respectueux envers l'environnement. Mais en ces temps difficiles, où les prix semblent ne jamais vouloir cesser de grimper, la plupart des gens préfèrent le faire à la maison. Or, lorsqu'on nettoie une voiture, on ne fait pas qu'enlever la poussière et les taches; on se débarrasse également des résidus de fumée d'échappement, des huiles, du goudron, des métaux lourds, des hydrocarbures et même des particules de carburant qui se sont collés à la carrosserie. S'ajoutent ensuite à ce mélange déjà toxique les savons, détergents et cires que vous utilisez pour faire reluire votre voiture. De plus, il faut en moyenne entre 300 et 400 litres d'eau pour laver votre voiture à la maison. En plus de gaspiller de l'eau, vous rejetez toutes ces saletés, ces détergents et ces huiles dans l'égout pluvial, qui les achemine par la suite dans nos lacs et nos rivières.

Laver sa voiture chez soi-même


Il existe plusieurs façons de laver une voiture tout en respectant l'environnement; il suffit d'informer les gens et leur démontrer que ces méthodes sont tout aussi efficaces. Si vous décidez tout de même de laver votre voiture à la maison, voici quelques conseils.

D'abord, il ne faudrait le faire que lorsque c'est absolument nécessaire. Si possible, il serait préférable que la voiture soit stationnée sur le gazon, afin que celui-ci puisse filtrer les saletés et les huiles - qui se retrouveraient normalement dans l'égout pluvial - de façon naturelle. La meilleure façon de laver une voiture est de remplir un seau d'eau, et de l'utiliser pour nettoyer les saletés accumulées avec des savons biodégradables conçus spécifiquement pour les automobiles. Ceux-ci se composent de détergents à base d'eau qui sont moins dommageables pour les différents types d'écosystèmes. Une fois que le gros du nettoyage est terminé, vous pouvez alors rincer la voiture à l'aide d'un gicleur d'arrosage. Il est recommandé d'utiliser un gicleur d'arrosage qui ne s'actionne que lorsque la gâchette est enfoncée, afin de réduire la consommation d'eau.

Il est également possible de se procurer des produits à sec (tels qu'Eco Touch et No-Wet) qui permettent un nettoyage sans eau et offre un résultat très satisfaisant. Ces produits sont également dotés d'une cire qui donnera un lustre parfait à votre voiture.

Méthodes alternatives

Quant à ceux qui n'ont pas le temps ou sont trop paresseux pour laver leur voiture à la maison, une visite au lave-auto du coin peut s'avérer une excellente idée. Ceux qui ont été construits récemment utilisent des nettoyeurs "haute pression" qui consomment en moyenne de 40 à 50 % moins d'eau qu'un lavage à la maison. De plus, les eaux usées ne sont pas rejetées dans l'égout à moins d'avoir été traitées. En fait, la majorité des lave-autos commerciaux recyclent maintenant leur eau, ce qui réduit encore davantage la consommation d'eau par véhicule (entre 12 et 15 litres).

Certaines compagnies qui ont une plus grande avancée technologique utilisent un procédé à sec qui consomme moins de 5 litres d'eau par lavage. Quel est le secret de leur succès? En plus de recycler leur eau, ils enduisent également la surface de la voiture de polymères et d'agents solubilisants afin de nettoyer la saleté. Il suffit ensuite de rincer, et le tour est joué.

Source: Sympatico.ca AUTOS

Entretenir son réfrigérateur pour réduire la consommation d'électricité



La consommation électrique de son réfrigérateur dépend bien entendu du réglage du thermostat, mais également de beaucoup d’autres facteurs comme l’épaisseur de la couche de givre ou l’étanchéité du joint. Quelques gestes simples permettent d’assurer une moindre dépense financière et un souci de protection de l’environnement.

Mais le réfrigérateur sert également à éviter la prolifération bactérienne et conserver le goût des aliments. Quelques conseils permettent de garantir ces fonctions.

Température idéale

Il n’est pas nécessaire de refroidir plus que nécessaire votre réfrigérateur et votre congélateur. Les températures moyennes conseillées sont pour votre réfrigérateur + 5°C et pour votre congélateur -18°C. Placez un thermomètre à l’intérieur de votre réfrigérateur pour vérifier régulièrement la température. Chaque degré en moins par rapport à ces températures conseillées consomme 5 % d’énergie en plus. Pour un réfrigérateur à + 3°C et un congélateur à - 20 ° C, vous augmentez votre facture de production de froid de 10 % par rapport au juste nécessaire.

Réglage de la température

Le réglage du thermostat n’est pas le seul facteur d’ajustement de la température ; la température dépend également du nombre d’ouvertures de portes, de la couche de givre, de la proximité d’une source chaude, de l’encastrement du réfrigérateur, de la température de la pièce et de la circulation de l’air à l’intérieur.

La notice de l’appareil renseigne également sur les meilleurs réglages pour obtenir la température souhaitée.

Voici quelques conseils pour optimiser la température de votre appareil :

- Il convient de régler votre thermostat légèrement plus froid en été qu’en hiver et ne pas oublier de le baisser lorsque la température de la maison repasse en dessous-des 20°C.

- Il ne faut pas mettre trop de choses dans un réfrigérateur car cela bloque la circulation d’air.

- Dégivrez régulièrement votre réfrigrateur (tous les 3 mois), afin de garantir la pleine efficacité de l'appareil. Le givre augmente énormément la consommation d’électricité. Une couche de 3 mm augmente de 30 % votre consommation.

- Eloignez les réfrigérateurs et congélateurs des appareils de production de chaleur (radiateur, cuisinière, sèche-linge…). Les économies peuvent atteindre jusqu'à 5 % de la consommation.

- Evitez d’encastrer le réfrigérateur.Une distance de 5 cm doit séparer le mur arrière et l’appareil de production de froid. Si vous êtes obligé d’encastrer votre réfrigérateur, installez un ventilateur sur le meuble. N’oubliez pas de nettoyer l’arrière de votre réfrigérateur; la surconsommation liée à un compresseur sale peut atteindre 10 %.

- Laissez les plats refroidir à l’extérieur. Par ailleurs, mettez un couvercle hermétique sur vos plats afin d’éviter la condensation et la formation de givre.

- Nettoyez la grille à l’arrière de votre réfrigérateur. L’accumulation de poussière oblige le compresseur à tourner plus pour un résultat équivalent. Voici une astuce : mettez vos réfrigérateur sur roulette pour faciliter le déplacement de votre réfrigérateur lors du nettoyage.

- Vérifiez l’étanchéité de votre réfrigérateur.Une absence d’étanchéité cause une déperdition de froid et donc une consommation supérieure d’électricité qui peut augmenter de 20 % votre facture liée à la production de froid. Afin de réaliser cette vérification, fermez la porte sur une feuille de papier puis essayez de la retirer. Si la feuille ne tient pas, c’est que vos joints sont à revoir.

Utilisation et entretien

Vous trouverez quelques conseils généraux sur l’utilisation et l’entretien de votre réfrigérateur :

- A chaque aliment son emballage : emballez systématiquement vos produits afin d’éviter les contaminations croisées. Les germes se transportent simplement par contact ou par la circulation de l’air intérieur. Mettez vos restes de repas dans des récipients en plastique, les viandes et fromages dans un film étirable, les charcuteries et gâteaux du papier d’aluminium et les fruits dans des sachets plastiques perforés. Cela permet également d’éviter la dispersion des mauvaises odeurs, notamment de viande ou de fromage, et la conservation de l’humidité et de l’arôme des aliments.

- Nettoyez régulièrement votre réfrigérateur (une fois par mois) avec un produit de nettoyage écologique ou à l’eau chaude et au vinaigre : cela permet de désinfecter et désodoriser. Lavez l’intérieur en partant du haut pour ne pas salir les étagères déjà lavées, vous pouvez utiliser une brosse à dent pour les joints et essuyez les éléments amovibles avec un chiffon avant de les replacer.

- Rangez votre réfrigérateur en fonction des dates limite de consommation : les produits les plus anciens devant. Cela permet de diminuer le gaspillage lié à la péremption des aliments

- Nous vous préconisons de trier les fruits et légumes les plus endommagés afin qu’ils ne contaminent pas les autres : vous pouvez retirer ces produits pourris ou écrasés et les utiliser tout de suite.

- Il ne faut pas couper ou laver les produits avant de le mettre dans le réfrigérateur, mais les consommer tout de suite, car le lavage leur ôte leur protection naturelle et la coupe déclenche une réaction enzymatique dommageable.

Source: Econo-Ecolo

Vos pneus sont-ils bien gonflés?



Roulez bien gonflés. Ni trop, ni trop peu. Fréquent sur les véhicules en circulation, le sous-gonflage des pneus ne se voit pas à l'oeil nu. Il est pourtant dangereux.

Des pneus mal gonflés réduiront leur durée de vie de 10 000km et augmenteront votre consommation d’essence de 6%. Ils réduisent également la tenue de route ce qui rend la conduite plus dangereuse. Une vérification régulière s'impose alors!

Un organe essentiel de la voiture


Les pneumatiques constituent le seul point de contact entre le véhicule et la route.
Ils contribuent à une bonne tenue de route et à un freinage efficace. La gomme qui compose le pneu n'étant pas totalement imperméable à l'air, il se dégonfle naturellement, même sans rouler. Par ailleurs, l'état de la valve, l'absence de son bouchon ou le vieillissement de la roue sont sources de fuite. Il importe donc de veiller régulièrement à son bon état... et d'éviter de monter sur les trottoirs.

Le risque d'éclatement

Le sous-gonflage accélère l'usure du pneu et modifie son adhérence. Il peut affecter d'autres système de sécurité comme l'anti-patinage (aquaplanage) ou la régulation de la traction. Mais le risque principal est l'éclatement (ou dislocation). A force de rouler, le pneu sous-gonflé s'échauffe, se dégrade et se disloque brutalement. Dans ce cas extrême, le conducteur doit éviter de débrayer ou de freiner et maintenir fermement le volant pour rester dans la trajectoire.

Une vérification mensuelle


Un automobiliste sur deux roule avec un pneu insuffisamment gonflé. Il est donc important de surveiller la pression des pneus une fois par mois et avant chaque long trajet, et d'effectuer une vérification générale de la voiture pour déceler et corriger les problèmes qui pourraient vous faire gaspiller du carburant et dépenser de l'argent inutilement:

- Vérifiez la pression des pneus et soyez à l'affût d'indices d'usure inégale ou d'objets incrustés susceptibles de provoquer une crevaison. En hiver, vérifiez la pression des pneus chaque fois qu'il y a une baisse importante de la température.Un bon équilibrage supprime les vibrations intempestives, évite l'usure prématuré des pneumatiques ainsi que des organes de suspension et de direction.

- Inspectez autour de la voiture et sous le moteur pour détecter les fuites de liquide. On peut généralement reconnaître la nature d'un liquide à sa couleur. L'huile moteur est noire, le liquide de refroidissement est d'un vert-jaune luisant, l'huile à transmission automatique est rose et les liquides de servodirection et de frein sont clairs et brunâtres. Tous ces liquides sont huileux au toucher.

- Vérifiez le niveau des liquides selon les directives contenues dans le manuel du propriétaire, y compris l'huile moteur, le liquide de refroidissement, l'huile à transmission et le liquide de servodirection.

- Sous le capot, vérifiez que les fils de bougies ne sont pas fendus, que les durites ne fuient pas, que les colliers de serrage sont solides et qu'il n'y a pas de corrosion autour des bornes de la batterie.

- Vérifiez l'état de vos freins. Sur une route droite, plane et sans circulation, tenez légèrement le volant et appliquez les freins graduellement. Si vous sentez que le véhicule dévie, c'est peut-être signe que les garnitures de frein sont usées inégalement ou que les freins ont besoin de réglage.

- Faites de même pour vérifier la géométrie des roues. Sur une route droite, plane et sans circulation, tenez légèrement le volant et roulez à vitesse régulière. Si le véhicule dévie, la géométrie des roues est peut-être déréglée.

Il est également recommandé de gonfler la roue de secours au maximum, dans la limite autorisée.

La meilleure façon de vous assurer que votre véhicule fonctionne proprement et économiquement tout en respectant l'environnement consiste à suivre les consignes d'entretien données dans votre manuel du propriétaire.

Source: Maaf-Précention.com, Ressources naturelles Canada

vendredi 22 janvier 2010

Payer pour de l'eau?



Selon un rapport de l’ONU un américain moyen peut dépenser pour sa consommation jusqu’à 1400 dollars par année pour de l’eau qu’il pourrait avoir pour 49 cents.

Mais la problématique de l’eau en bouteille va plus loin que le simple comparatif financier. L’eau embouteillée pose également la problématique de son empreinte écologique disproportionnée. En effet, en plus des déchets occasionnées par les bouteilles, le transport de cette eau est extrêmement énergivore. L’eau la plus prisée par les consommateurs venant de sources habituellement très éloignées, les émissions de CO2 n’en sont que plus conséquentes.

L’eau: Un marché en croissance


Pourtant, le marché de l’eau est estimé à 110 milliards de dollars dans le monde. Un marché non négligeable compte tenu qu’il n’existait pratiquement pas il y a une dizaine d’années… Alors comment en sommes-nous arrivés là ? En fait, le marché de l’eau en bouteille s’est créé suite aux scandales dans l’industrie de l’agro-alimentaire. L’eau en bouteille étant supposée être une garantie de qualité, elle s’est donc installée dans les ménages les plus touchés par cette peur. Une peur que les multinationales de l’alimentation ont exacerbée afin de garantir l’écoulement de leurs produits… Cette stratégie semble fonctionner étant donné que le marché de l’eau en bouteille est en progression de 12% par année.

Des institutions publiques désengagées de l’eau

De toute évidence, si le marché de l’eau en bouteille s’est créé aussi facilement, c’est parque l’environnement y était propice. Difficile d’imaginer que l’eau embouteillée aurait eu un tel succès dans un monde où la qualité de l’eau du robinet aurait été assurée par de solides infrastructures et normes publiques… Dans nos sociétés, on ne peut que constater le laxisme des institutions publiques à ce sujet, bien qu’il soit plus ou moins marqué selon les pays. Existerait-il une corrélation entre l’état des infrastructures publiques d’un pays donné et la consommation d’eau en bouteille dans ce pays ? On remarque par exemple que l’eau en bouteille a fait une progression fulgurante aux Etats-Unis, mais qu’elle semble être moins forte en Europe…

Ainsi, si l’on veut s’indigner contre l’eau en bouteille, il faut le faire à deux niveaux. Le premier, en tant que consommateur, de simplement éviter l’eau en bouteille et de décourager son utilisation dans son entourage proche, mais également de faire pression sur nos gouvernements respectifs afin qu’ils mettent en place de véritables politiques de l’eau du robinet afin de rassurer la population.

Car l’eau n’a pas de prix… Ne l’achetons pas, ne la vendons pas !

Source: Economie Solidaire

Du papier qui s'efface



Chaque salarié européen imprime en moyenne 30 pages par jour, selon une étude Lexmark de 2008. Du papier réutilisable permettrait donc de réaliser de confortables économies. Le "papier effaçable" de Xerox semble en ce sens plus prometteur. Il comprend des pigments sensibles à la luminosité.

Xerox Palo AltoComme la plupart des constructeurs, Xerox, très connu pour ses imprimantes, dispose d'un centre de recherches. Situé à Palo Alto en Californie, le PARC (Palo Alto Research Center) travaille aussi bien sur l'amélioration des technologies existantes que sur la recherche et le développement de nouvelles technologies. Sa dernière trouvaille est le papier qui s'efface.

Mode de fonctionnement


Ce papier fonctionne très simplement. Il est composé d'éléments chimiques qui noircissent en présence d'une lumière ultraviolette. L'imprimante, spécialement conçue pour ce papier, illumine la feuille pour créer le document. Elle sert aussi à effacer la feuille. Il est aussi possible de laisser le papier s'effacer tout seul, mais cela demande plus de temps, près de huit heures.

Bénéfice

Le bénéfice est double. Le premier est simple, cela diminue la consommation de papier, comme l'utilisation d'un papier recyclé. Le deuxième est que cela demande moins d'énergie pour effacer une feuille de papier que pour fabriquer une feuille de papier. Selon Eric Shrader, Area Manager Energy Systems chez Xerox, cela nécessite 200 fois moins d'énergie pour imprimer et effacer la feuille que pour la production d'une feuille de papier. Et en ne comptant que l'impression, cela passe à 2 000 fois moins.

Utilisation


Pour le moment, la qualité offerte par cette technologie n'est pas la meilleure. Le papier est jaune et l'impression apparaît en violet. Xerox a déjà annoncé un papier blanc et de multiples couleurs. Cette technologie se destine principalement aux documents dont la durée de vie est courte, comme un mémo, un plan d'accès, un email imprimé, voire même un menu pour un restaurant. Plus besoin de les jeter ! Le papier est réutilisable une centaine de fois, sauf s'il est abîmé ou froissé.

Avec l'avènement d'Internet et des messageries électroniques, beaucoup de personnes avaient annoncé que le futur sera sans papier. Elles se sont trompées. Xerox pense que cela se fera avec le papier, mais de manière différente.

Source: GNT Génération nouvelles technologies

jeudi 21 janvier 2010

Les portables, champions de l’efficacité énergétique?



Jusqu'à maintenant, la technologie est tellement rapide et la compétition forte que nous avons l'embarras du choix pour faire l'achat d'un ordinateur. Dès sa sortie, le portable a été très apprécié par les utilisateurs, car sa compacité occupe très peu d'espace et s'insère très facilement dans un sac d'école. L'ordinateur avec sa boîte géante a quand même gardé sa place sur les bureaux, car il est possible de l'avoir à moins cher que le portable. Moins cher, mais grosse bête! Alors faut-il cerner ses besoins réels d'un ordinateur et tenir compte de sa consommation énergétique pour qu'il en vaille la peine.

En fait, la combinaison ordinateur/moniteur la plus éconergétique est l’ordinateur portable. Ces appareils consomment un maximum de 15 watts (comparé à 80 à 160 watts pour les PC de bureau) et réduisent automatiquement leur puissance (se mettent en mode veille) après plusieurs minutes d’attente.

Toutefois, leur faible consommation d’énergie ne signifie pas nécessairement qu’ils vous feront épargner de l’argent à long terme. Les portables sont habituellement plus chers à l’achat que des ordinateurs de bureau comparables. Il faut tenir compte du coût et de l’incommodité de recharger et, éventuellement, de remplacer les piles. De plus, ces ordinateurs ont en général un affichage de qualité inférieure, et ils n’offrent pas la gamme complète des fonctions des ordinateurs de bureau. Il n’en demeure pas moins que le portable peut être la solution idéale pour certaines applications, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du bureau. Avant d’en acheter un, comparez les fonctions de gestion d’énergie intégrées ou avancées de divers modèles. Même s’ils seront probablement très semblables, certains modèles peuvent être dotés de fonctions d’économie d’énergie supplémentaires.

Faire le bon choix

Quand vient le temps d’acheter un ordinateur et un moniteur neufs, il importe qu’ils répondent à vos besoins. Si l’ajout de matériel inutile augmentera vraisemblablement les besoins énergétiques du PC, vous voudrez vous assurer que l’appareil fournira la fonctionnalité nécessaire aux tâches que vous devrez exécuter (au bureau ou à la maison). Rappelez-vous de ce qui suit :

• En général, plus le processeur est rapide, plus l’appareil consomme d’énergie.

• Plus grande est la capacité de la mémoire (RAM), plus l’ordinateur consomme d’énergie.

• L’ajout de circuits ou de composants (p. ex., graveurs de cédérom) augmentera probablement les besoins en énergie du système.

• La puissance indiquée sur la plaque signalétique peut donner une comparaison utile mais imprécise de la consommation d’énergie (en raison de l’absence de normes de mesure communes).

• Du point de vue de l’efficacité énergétique, citons par ordre d’efficacité les appareils suivants :

- les moniteurs ACL monochromes rétroéclairés (qui consomment de 2 à 5 % de l’électricité nécessaire à un TRC couleur);
- les moniteurs plats ACL (qui consomment de 10 à 20 % de l’électricité nécessaire à un TRC couleur);
- les moniteurs monochromes TRC (qui consomment de 50 à 65 % de l’électricité nécessaire à un TRC
couleur).

• Les économiseurs de moniteur ne réduisent pas la consommation d’énergie : ils protègent plutôt les phosphorations de moniteur (en fait, certains économiseurs de moniteur sont si complexes qu’ils augmentent la consommation d’énergie).

• Envisagez l’achat d’appareils évolutifs; ainsi, au lieu d’acheter un ordinateur tout neuf, vous pourriez installer des disques rigides de plus grande capacité ou de nouveaux microprocesseurs au fur et à mesure que vos besoins changeront.

Source: Guide du bureau énergétique ENERGY STAR

lundi 18 janvier 2010

Nettoyer sainement



Pour éviter d’utiliser les produits nettoyants qui contiennent de multiples agents chimiques dommageables pour l’environnement, voici quelques trucs qui vous seront utiles pour l’entretien de la maison et qui pourront vous faire épargner quelques sous!

D’abord, utilisez comme récipient les anciennes bouteilles et vaporisateurs de vos produits d’entretien. Il est inutile d’acheter encore des récipients en plastique, nous en avons suffisamment chez nous !

Lessive. La principale source de pollution environnementale causée par les détergents à lessive est le phosphate que l’on retrouve dans leur composition chimique. Cette substance contribue à l’eutrophisation des cours d’eau en favorisant le développement d’algues. Il existe des alternatives écologiques pour laver ses vêtements, sans nuire à l’environnement.

Préparez vous-même votre lessive écologique!

Pour 3 litres de détergent, râpez 150g de savon de Marseille (ou vous l’achetez directement en copeaux), ajouter une petite poignée de bicarbonate de soude et mélangez avec 3 litres d’eau bouillante ; vous pouvez ajouter des huiles essentielles (bio évidemment) : arbre à thé (antiseptique, fongicide), citron (antiseptique, antibactérienne),

Laissez refroidir et versez le mélange dans une ancienne bouteille de lessive. La dose est un verre à chaque lavage.

A chaque utilisation il faut secouer la lessive. Elle est d’aspect gluant mais on s’y habitue et surtout c’est une lessive efficace !

Nettoyant pour vitres. Les nettoyants pour vitres ne font pas partie des produits domestiques les plus nocifs, mais ils ne sont pas écologiques pour autant. Même quand leur étiquette n’affiche que deux ou trois ingrédients actifs, ils peuvent en contenir beaucoup plus. En effet, aucune réglementation n’oblige les fabricants à afficher la liste complète des ingrédients sur leur produit. Il est donc difficile d’évaluer l’impact environnemental des liquides lave-vitres, de leur fabrication à leur fin de vie.

Selon les experts, le vinaigre mélangé à l’eau est parfait pour nettoyer la surface extérieure des vitres car le vinaigre dissout les sels minéraux qui s’y accumulent. Nous avons tous du vinaigre chez nous, alors pourquoi aller chercher loin et payer plus cher? Quelques minutes suffisent pour préparer le mélange.

Dans un vaporisateur, verser 1 litre d'eau et 1c. à table de vinaigre. Vaporiser sur la surface à nettoyer. Essuyer le tout avec de vieux journaux chiffonnés pour éviter les essuie-tout. Simple, efficace, et qui nous fait que dépenser 1,49 $ / litre. À essayer pour voir le résultat!

Liquide vaisselle. Un liquide vaisselle est certes moins agressif et donc moins polluant que le détergent utilisé pour les lave-vaisselle. Reste que les ingrédients utilisés (colorants, conservateurs, parfums de synthèse) terminent dans les eaux usées et se retrouvent dans les cours d'eau ou les sols. Quand ils ne se retrouvent pas dans votre assiette, si vous rincez avec parcimonie. Plus le savon est naturel, moins il y a de risques à un rinçage un peu trop rapide. Vous économisez encore de l'eau.

Pour une bouteille de 500ml, versez (dans l’ordre) 1c. à café de bicarbonate de soude, 1c. à soupe de cristaux de soude, vous remplissez d’eau et vous ajoutez 15 à 20g d’huile essentielle (pour la vaisselle la plus utilisée est celle de citron).

Nettoyant multi-usage. Une façon simple pour nettoyer les lavabos, baignoires et même les cuvettes, saupoudrez le (bicarbonate de soude) sur une éponge ou directement sur la surface à nettoyer et frottez.

Le tour est joué et ça brille et n'endommage pas les surfaces! Peu coûteux et écologique. Essayez-le sur vos robinets!

Désodorisant tissus . Pour se débarrasser des odeurs désagréables qui se cammoufflent dans les tissus de canapés, coussins, plaids, tapis, etc. pas besoin de chercher trop loin.

Dans un vaporisateur d’un litre, ajoutez simplement à 1 litre d’eau 10 à 15 gouttes d’huile essentielle à votre goût (citron, lavande, mandarine, etc.), secouez et vaporiser là ou ca sent mauvais!


Source: Ecotruc, Trucmaison, La vie en vert

Faire l'amour écolo?



Depuis longtemps, les hommes et les femmes qui ne veulent pas d’avoir d’enfant ont recourt à différent moyen de contraceptions. Qu’elle est le meilleur choix à faire pour être écoresponsable?

La pilule

De nos jours, pour les femmes, la pilule est le choix premier de la contraception. Par ailleurs, une étude de la biologiste canadienne Karen Kidd démontre que les femmes qui utilisent la pilule contraceptive « classique » éliminent de l’œstrogène synthétique dans leur urine. Cette hormone qui rejoint les cours d’eau peut gravement en affecter la vie reproductive des poissons. Son impact sur la nature est sans oublier les déchets causés par ses emballages.

Les préservatifs

Le choix de préservatifs (condoms) est également un bon moyen de se protéger contre les infections transmises sexuellement. Sauf que d’un autre point de vue, on leur reproche les produits chimiques ajoutés dans le latex qui ne les rendent plus écologique. Il existe des condoms naturels , mais ils sont plus rares et plus chers.

Le stérilet?

Parmi les méthodes de contraception disponibles aujourd’hui, il en est une que l’on connaît peu ou mal : c’est le stérilet. Il possède pourtant de nombreux avantages tant au niveau écologique qu'économique. Fait de cuivre, sans hormone, peu cher et d’une durée de vie de quelques années, le stérilet se suffit à lui-même : pas de comprimé à prendre en complément, il est sans contraintes. Simple à poser, le médecin (le gynécologue) l’insère en quelques minutes et le retire tout aussi facilement le moment venu. Le stérilet permet de s’adonner aux plaisirs tout en demeurant écoresponsable!

Avez-vous les réflexes d'un bon consommateur d'eau?



Récupérer ou contrôler l’eau de la salle de bain

En moyenne, la consommation de l'eau lorsque vous prenez une douche est d'environ 20 litres/min et pour un bain, 150 litres/utilisation.

Avez-vous déjà réfléchi à ce que cette quantité d'eau représente?

20 L = 40 bouteilles d’eau par MINUTE

150 L = 300 bouteilles d’eau par utilisation

Alors qu'attendez-vous pour récupérer cette eau au lieu de la vider ? Elle pourra servir pour arroser le jardin, faire la lessive ou remplir la chasse d’eau par exemple. Cela vous permettra de réduire votre facture d’eau de moitié.

Si vos mousseurs, brise jets d’origine ont besoin d'être remplacés, optez pour des régulateurs de débit, réducteurs d’eau, ou autres anti-gaspi très facile à installer

Une autre alternative bien efficace est d'arrêter de rêvasser sous la douche et faire ça vite!

Modifier votre toilette sans dépenser

Les WC sont parmi les plus grands consommateurs d'eau ! En effet, ils représentent jusqu'à 40% de la consommation moyenne d'un ménage. De nouvelles toilettes plus économique existent, mais changer celle que vous avez actuellement serait non seulement dispendieux, mais également pas du tout écologique dans la mesure où votre toilette fonctionne toujours bien. Facile pourtant de contrôler cette consommation :

- déposer une brique emballée dans un sac fermé hermétiquement dans le bassin d’eau ou alors;

- placez des bouteilles d’eau pleines dans le réservoir de votre toilette

Cela conserve la hauteur d'eau, donc la pression, tout en réduisant le volume d'eau rejeté.

Il n’y a pas de solution toute faite, à vous de vous adapter à la taille et à la morphologie de vos toilettes! Par exemple, mettre trois bouteille de 0,5 litre permet d'économiser jusqu'à 1,5 litres à chaque fois que l'on tire la chasse! Le mieux dans tout ça, c’est que ça ne se remarque même pas. Aucun disfonctionnement et c’est tout simple.

Stop aux fuites d’eau

Les fuites d'eau sont également à l'origine de gaspillage d'eau. Vérifiez surtout les dessous de lavabos et la chasse d'eau des WC. N’oubliez pas les suintements dans la cuvette des toilettes qui sont souvent peu visibles. Pour les visualiser, versez un colorant alimentaire dans le réservoir, voire directement dans la cuvette : si les parois de la cuvette se colorent, c’est qu’il y a une fuite.

Récupérez l’eau de la pluie

Le meilleur moment pour installer un dispositif de récupération d’eau de pluie est le printemps. Le but est de profiter de la saison printanière en prévision des périodes sèches de l’été. Disposez un gros bidon pour récupérer l'eau de la pluie en provenance des canalisations de votre toiture. Vous pourrez ainsi puiser dans ce récupérateur d'eau pour arroser votre jardin au lieu d’utiliser la nouvelle eau du boyau d’arrosage!

Source: Truc-malin